Marine Le Pen a laissé entendre mardi qu’il pouvait être utile, dans des cas extrêmes, de faire parler sous la torture. Mercredi 10 décembre, elle dément l’interprétation de ses propos.
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Invitée sur le plateau de BFM TV, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a déclaré qu’il pouvait être utile de faire parler sous la torture. L’Eurodéputé est revenue sur ses propos dans la matinée, ce mercredi 10 décembre, sur Twitter.
« Il peut y avoir des cas […] où il est utile de faire parler »
Interrogée sur le rapport américain détaillant des sévices infligés par la CIA à des suspects de terrorisme, la présidente du Front national a déclaré sur BFM TV : « Moi, je ne condamne pas. Sur ces sujets-là, il est assez facile de venir sur un plateau de télévision pour dire : ‘Ouh là là ! C’est mal’ ».
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« Il peut y avoir des cas, permettez-moi de vous dire, quand une bombe -tictac tictac tictac – doit exploser dans une heure ou deux et accessoirement peut faire 200 ou 300 victimes civiles, où il est utile de faire parler la personne pour savoir où est la bombe », a-t-elle ajouté.
Sur Twitter, Marine Le Pen revient sur ses propos
Priée de dire si c’était le cas « même sous la torture », l’eurodéputée a répondu: « avec les moyens qu’on peut ».
Plus tard dans la matinée, Marine Le Pen a déclaré sur son compte Twitter que lui prêter une justification de la torture était « une interprétation malveillante ». « Face au terrorisme, pas d’angélisme. ‘Les moyens qu’on peut’: les moyens de la loi, évidemment pas la torture », écrit-elle.
Interprétation malveillante. Face au terrorisme, pas d’angélisme. « Les moyens qu’on peut » : les moyens de la loi, évidemment pas la torture.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 10 Décembre 2014
Source Reuters