Douze personnes, proches d’Amedy Coulibaly, ont été interpellées vendredi matin en région parisienne. Elles n’auraient pas participé aux attentats mais certaines auraient apporté un soutien logistique au tueur.
[image:1, l]Douze personnes ont été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne pour « soutien logistique » dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Paris et Montrouge (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de source judiciaire.
Neuf hommes et trois femmes ont été simultanément arrêtées à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), Châtenay-Malabry et Montrouge (Hauts-de-Seine), Fleury-Mérogis et Grigny (Essonne), ville d’où était originaire Amedy Coulibaly.
Selon Bernard Cazeneuve, la plupart des personnes interpellées sont connues des services de police pour des faits de droit commun ou pour des liens avec le milieu du banditisme. Elles ne seraient en revanche pas connues comme islamistes.
Tous connaîtraient Amedy Coulibaly et sont suspectés de l’avoir aidé, notamment en lui fournissant des armes ou des véhicules, comme la voiture retrouvée près du supermarché casher, porte de Vincennes, vendredi, après la prise d’otage.
Ces complices présumés ont été placés en garde à vue, a-t-on précisé de même source. Ils auraient été repérés par la police grâce à des écoutes téléphoniques, des filatures et des relevés ADN.
L’ADN d’un des suspects aurait ainsi été retrouvée sur un véhicule d’Amedy Coulibaly.
Des perquisitions étaient en cours dans plusieurs villes d’Ile-de-France, a-t-on ajouté de source policière.
Selon iTELE, les interpellations se sont notamment dérouléesqui a tué une policière municipale à Montrouge et quatre autres personnes lors d’une prise d’otages dans une supérette casher, porte de Vincennes à Paris.
Il a été tué vendredi dernier dans un assaut des forces de sécurité.
