Theresa May résiste aux tentatives de déstabilisation de son gouvernement après avoir validé la première phase des négociations du Brexit.
La Première ministre britannique Theresa May est montée au créneau dimanche pour assurer que rien ne pourrait faire « dérailler » son gouvernement. Forte de l’accord validé vendredi par les dirigeants européens sur la première phase des négociations du Brexit, elle a publié une tribune dans le Sunday Telegraph, où elle explique avoir « montré que les sceptiques avaient tort ».
Après six mois difficiles, où la survie de sa majorité a souvent été mis en doute, elle devait réaffirmer son autorité – elle a perdu sa majorité absolue au Parlement aux législatives anticipées de juin dernier. L’ouverture d’une nouvelle phase de négociations avec le Royaume-Uni incluant la future relation commerciale était en effet indispensable à Theresa May pour se maintenir à la tête du gouvernement.
L’accord obtenu à Bruxelles a été salué pour une fois par l’ensemble de son parti et son allié nord-irlandais conservateur, le DUP. Mais mercredi, une défaite lors d’un vote au parlement sur un amendement lié au Brexit a rappelé à Theresa May l’étroitesse de sa marge de manœuvre. Le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson est a de nouveau créé la polémique dimanche en exigeant que le Royaume-Uni ne devienne pas un « État vassal » de l’UE.