L’armée birmane a reconnu sa participation dans la mort de dix Rohingyas, tués dans une fosse commune dans l’Etat d’Arakan. Un « pas positif » selon la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi.
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La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a réagi vendredi à l’admission de responsabilité par l’armée après la découverte d’un charnier abritant les corps de dix Rohingyas. Mercredi, l’armée a en effet reconnu l’existence de cette fosse commune. Le 1er septembre dernier, » dix Rohingyas ont été arrêtés par l’armée birmane lors d’une opération dans le village d’Inn Diné » a-t-elle expliqué. Elle a toutefois assuré que ces hommes étaient des terroristes tués « par des villageois et des membres des forces de sécurité », et qu’ils étaient coupables d’attaques contre les forces birmanes.
« Au bout du compte, le respect des lois dans un pays est de la responsabilité de ce pays. Ceci est une indication positive de ce que nous prenons les mesures pour être responsables », a expliqué la dirigeante dans un point presse donné aux côtés du ministre japonais des Affaires étrangères. Cette version a toutefois été rapidement contredite par l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan – principal groupe de la rébellion Rohingya.
Environs 655 000 Rohingyas ont fui la Birmanie pour aller se réfugier au Bangladesh voisin depuis fin août, chasés par une offensive militaire d’une rare violence. D’après une enquête de Médecins sans Frontières, les violences ont fait au moins 6 700 morts parmi les civils birmans, dont au moins 730 enfants, et des milliers de femmes auraient été violées. Plus de 350 villages ont été brûlés.