L’Italie est sous le choc après une fusillade raciste dans la ville de Macerata perpétrée par un militant d’extrême droite contre des étrangers. Le tireur a déclaré avoir agi en représailles après le meurtre d’une jeune Italienne.
Luca Traini, jeune homme italien demeurant dans la commune italienne de Macerata (Marches, centre de l’Italie) est accusé d’avoir tiré des coups de feu à partir d’une voiture qui a sillonné le centre-ville de Macerata pendant deux heures. Les six victimes de ses attaques sont toutes d’origine africaine. D’après les policiers, il a vidé deux chargeurs avec un pistolet semi-automatique.
Cet agent de sécurité a été interpellé sans opposer de résistance. Il a effectué un salut fasciste en criant « Viva Italia ! » avant d’être interpellé. Des publications d’extrême droite, ainsi qu’un magazine sur la jeunesse fasciste ou encore des croix celtiques, ont été trouvés à son domicile.
Le jeune homme a expliqué son geste après avoir appris le meurtre d’une jeune fille de 18 ans et l’arrestation d’un Nigérian soupçonné de cet assassinat. La jeune femme assassinée s’était échappée lundi d’un centre de désintoxication de la région.