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Abou Bakr Al-Baghdadi présumé mort en Syrie

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« Quelque chose de très important vient de se produire ! », a twitté Donald Trump samedi 26 octobre pour attiser les curiosités, avant d’annoncer la nouvelle dimanche à 14 heures (heure de Paris). Selon le président américain, le chef de l’organisation Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Baghdadi, aurait été tué lors d’un raid dans le nord-ouest de la Syrie, dans la nuit de vendredi à samedi.

D’après la chaîne d’information CNN, des tests poussés ont été nécessaires pour confirmer formellement la mort du djihadiste, celui-ci ayant fait exploser sa ceinture de dynamite juste avant d’être frappé par le raid. 

Commandos héliportés

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) affirme que des commandos américains ont été héliportés dans la nuit dans la région d’Idlib, qui foisonne de « groupes proches de l’EI ». Selon l’OSDH, l’attaque aurait fait au moins neuf morts, dont deux femmes et un enfant, mais l’observatoire ne s’est pas prononcé sur le sort du chef de l’EI.

« Il y a une maison écroulée, des tentes et une voiture civile endommagées avec deux morts à l’intérieur », raconte un habitant du village de Baricha à l’Agence France-presse (AFP). « L’opération a duré au moins jusqu’à 3 h 30 du matin », explique un autre habitant.

De leur côté, les Kurdes, qui se sont eux aussi refusés à mentionner le chef de l’EI, ont fait état d’une opération « historique », résultant d’une coopération « conjointe de renseignements » avec les Etats-Unis. 

Aperçu en avril, entendu en septembre

Baghdadi est apparu pour la dernière fois dans une vidéo de propagande diffusée par l’EI, dans laquelle il exhortait ses troupes à venger les djihadistes de l’EI tués par les mécréants, et rappelait que le combat contre l’Occident serait « une longue bataille ».

Et le dernier signe de vie du dirigeant est un message audio remontant au 16 septembre, par lequel il appelait ses fidèles à secourir les djihadistes, ainsi que leurs familles, détenus dans les camps kurdes.

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