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Les têtes tombent chez Daesh

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Mardi 29 octobre, Donald Trump a confirmé la mort du nouveau chef de l’Etat islamique. « Viens d’avoir la confirmation que le remplaçant numéro 1 d’Abou Bakr Al-Baghdadi avait été éliminé par les troupes américaines. Il aurait certainement pris la tête du groupe. Maintenant, il est mort aussi », a twitté le président des Etats-Unis, sans préciser de qui il s’agissait. 

Porte-parole de Daesh

Il semblerait que l’homme en question, le soi-disant remplaçant de Al-Baghdadi, soit le porte-parole de l’organisation Etat islamique (EI)Abou Hassan Al-Mouhajir. Les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient annoncé sa mort lundi, survenue lors du prolongement de l’opération ayant visé le fondateur de l’EI.

Le journaliste syrien Abdullah Al-Muhamad apporte plus de précisions sur l’attaque. Selon ses sources, des policiers locaux, Abou Hassan Al-Mouhajir aurait été tué par une frappe aérienne visant un camion-citerne dans lequel il s’était dissimulé avec son bras droit, le responsable médias de l’EI.

Ces deux assassinats majeurs en l’espace de quelques jours confirment la présence des plus hauts dirigeants de Daesh dans le Nord-Ouest syrien, et traduisent une profonde infiltration des services de renseignement occidentaux dans l’organisation djihadiste. 

Priver Daesh de ses ressources 

« Notre mission en Syrie aujourd’hui reste la même que quand nous avons commencé nos opérations en 2014 pour rendre durable la défaite » de l’Etat islamique, assurait le secrétaire américain à la défense, Mark Esper, lors d’une conférence de presse donnée lundi.

Et Donald Trump a récemment donné son accord pour garder le contrôle des puits de pétrole du nord-est de la Syrie. « Nos troupes vont empêcher l’EI d’accéder à ces ressources vitales », a confirmé Mark Esper. 

Ce maintient des troupes américaines n’était pourtant pas certain après la mort de Al-Baghdadi, tant le président américain était obnubilé par la mort du calife autoproclamé. « Ils venaient et disaient : Monsieur, nous avons quelqu’un sous… Je répondais : Je ne veux pas quelqu’un. Je veux Al-Baghdadi. C’est celui que je veux. Ils disaient : Eh bien, nous avons quelqu’un d’autre. Je répondais : C’est génial. Bien. Éliminez-les, mais je veux Al-Baghdadi.” Nous tuions des chefs terroristes, mais c’étaient des noms dont je n’ai jamais entendu parler. C’étaient des noms qui n’étaient pas reconnaissables et ce n’étaient pas les grands noms. Certains bons, certains importants, mais ils n’étaient pas de grands noms », a fait savoir Donald Trump.

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