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A Idlib, les rebelles contre-attaquent

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An F-16 Fighting Falcon of the Turkish Air Force (Türk Hava Kuvvetleri) takes off on a sortie from Third Air Force Base Konya, Turkey during Exercise Anatolian Eagle. Royal Air Force Typhoons from XI Squadron, based at RAF Coningsby are taking part in Exercise Anatolian Eagle working alongside the Turkish Air Force at 3rd Air Force Base Konya, Turkey. The two week multi-national complex air exercise provided the opportunity for the RAF to train jointly with the Turkish Air Force aiming to increase interoperability in the event of contingency operations. Also taking part in the exercise are Jordanian, Omani, Qatari and Spanish Air Forces. ------------------------------------------------------- © Crown Copyright 2014 Photographer: SAC Helen Farrer RAF Mobile News Team Image 45157793.jpg from www.defenceimages.mod.uk This image is available for high resolution download at www.defenceimagery.mod.uk subject to the terms and conditions of the Open Government License at www.nationalarchives.gov.uk/doc/open-government-licence/. Search for image number 45157793.jpg For latest news visit www.gov.uk/government/organisations/ministry-of-defence Follow us: www.facebook.com/defenceimages www.twitter.com/defenceimages

Soutenus par l’armée turque, les rebelles gagnent du terrain sur les forces de Bachar el-Assad, tandis que la Russie, soucieuse de ne pas envenimer la situation avec Ankara, est spectatrice depuis jeudi.

Centaine de morts

« Des centaines de positions, de blindés et d’installations de l’armée syrienne ont été touchées avec succès, a twitté l’analyste syrien indépendant, Danny Makki. C’est une catastrophe pour l’armée syrienne, qui a démontré une incapacité complète à contrer les drones trucs et qui paraît maintenant paralysée à Idlib ». Dimanche, une colonne de blindés syriens envoyés en renfort ainsi que dix-neuf soldats ont également été tués par les drones turcs. 

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a, lui, déclaré que les missiles tirés par les batteries d’artillerie et les drones turcs sur les positions du régime avaient fait plus d’une centaine de morts en trois jours, parmi lesquels vingt et un miliciens chiites pro-iraniens, membres des brigades Zeinabiyoun et Fatemiyoun, et au moins douze combattants de la milice libanaise Hezbollah, soutien de Bachar el-Assad depuis 2012. 

Pression sur Moscou

« Nous sommes obligés de dissimuler les véhicules militaires et de réduire au strict minimum les déplacements sur les lignes de front, explique Evgeni Poddubnii, un envoyé spécial suivant les troupes russes. Les drones turcs travaillent jour et nuit. Tout est devenu plus dur. A moins que le ciel soit débarrassé de ces drones, il sera difficile pour l’armée syrienne de tenir le terrain ». « A la minute où l’aviation russe disparaît du ciel, on s’aperçoit que les forces pro-Assad n’arrivent pas conserver leurs gains territoriaux », confirme Sinan Hatahet, un commentateur proche de l’opposition. 

Du côté du régime, par contre, on estime que ce temps fort rebelle ne va pas durer, tant la Russie est sous pression de ses alliés, syrien et iranien. « Cet Erdogan est un fou, s’emporte l’analyste Taleb Ibrahim. Il veut déclencher une guerre régionale avec la Russie et l’Iran. S’il continue à pousser et que l’armée syrienne ne parvient pas à défendre son territoire, Moscou sera obligé de réagir. »

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