Suite à son annonce le 20 janvier de se procurer des avions Rafale, l’Indonésie a conclu avec la France, jeudi 10 février, un accord portant sur l’acquisition de 42 appareils.
Accord pour 42 appareils, contrat pour 6
Ayant finalement refusé d’acquérir les 11 chasseurs Su-35 Flanker E initialement prévus en raison des sanctions américaines entourant l’armement russe, Jakarta s’est tourné vers le Rafale de Dassault Aviation, au détriment du F-16 « Viper » de Lockheed-Martin. Et la commande s’est révélée bien plus importante que préalablement annoncée.
« Nous nous sommes mis d’accord pour l’achat de 42 Rafale », avec « un contrat signé pour les six premiers », a expliqué le ministre indonésien de la Défense. Ainsi, le contrat ne porte pas sur la totalité des appareils, mais l’accord est tout de même de bon augure pour Dassault Aviation.
« Le choix que fait l’Indonésie est celui de la souveraineté et de l’excellence technique, avec un avion qui a démontré ses capacités opérationnelles à de nombreuses reprises », s’est de son côté félicitée la ministre des Armées, Florence Parly.
« Package global »
Mais le contrat ne se limite pas à l’achat des aéronefs, et constitue en fait un véritable partenariat stratégique entre la France et l’Indonésie. « L’acquisition de Rafale pour la TNI-AU comprend une solution complète ‘clé en main’ qui s’articule autour d’un package global incluant l’entrainement des équipages, le soutien logistique pour soutenir l’activité de plusieurs bases aériennes indonésiennes, ainsi qu’un centre d’entrainement composé de deux simulateurs de mission », explique Dassault Aviation.
Ce « retour industriel conséquent bénéficiera à l’industrie indonésienne tant dans le domaine aéronautique que dans tous les autres grands domaines de coopérations afférents au large portefeuille de technologies duales maitrisées par Dassault Aviation et ses partenaires industriels, Safran Aircraft Engines et Thales », s’enorgueillit l’avionneur français.
