Dans la capitale centrafricaine, les réfugiés sont de plus en plus nombreux lorsqu’ils n’ont pas quitté le pays pour d’autres pays limitrophes. Après avoir fui pour éviter les combats, ils s’entassent dans des camps de fortune et dans des conditions sanitaires catastrophiques.
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Les réfugiés du conflit centrafricains se comptent par centaines de milliers désormais. Lorsqu’ils ne peuvent pas fuir vers les pays limitrophes, ils s’entassent dans des camps dans lesquels la situation humanitaire se dégrade de jour en jour.
Dans la capitale, un quart de réfugiés
Selon les chiffres de l’ONU, sur les 800 000 habitants de la capitale centrafricaine, 210 000 déplacés auraient été comptabilisés.
Immersion dans un camp de Bangui
Dans ce camp de fortune de la capitale, ils sont plusieurs centaines de milliers à vivre dans des conditions plus que précaires. Le Programme alimentaire mondial déclare avoir ditribué 500 tonnes de nourritures aux personnes en difficultés.
Dans l’aéroport, les réfugiés s’entassent
Dans l’aéroport de Bangui, et fuyant les violences, près de 45 000 personnes ont appris à vivre ensemble ces derniers jours. Ils s’entassent sous la protection de l’armée française et selon quelques responsables humanitaires présents sur place, la situation sanitaire y est catastrophique.
La RDC ferme sa frontière mais accueille plusieurs dizaines de milliers de réfugiés
Malgré la fermeture officielle de la frontière entre les deux pays, la République démocratique du Congo continue à recevoir des réfugiés chaque jour. 50 000 réfugiés et autres ressortissants congolais revenant de Centrafrique sont pris en charge par le gouvernement congolais à travers la Commission nationale des réfugiés (CNR).
Il y a plusieurs semaines pourtant, la frontière entre les deux pays avait été fermée, lorsue les débordements ont commencé. Depuis, elle a été ouverte à plusieurs reprises afin d’accueillir les populations fuyant les massacres.