L’épave «désintégrée» d’un avion d’Air Algérie, disparu jeudi 24 juillet avec 118 personnes à bord, a été retrouvée dans le nord-est du Mali.
Les débris de l’avion d’Air Algérie, disparu jeudi 24 juillet, ont été localisés dans le nord-est du Mali, «à proximité de la frontière du Burkina Faso», a annoncé l’Elysée dans la nuit de jeudi à vendredi. Le vol AH 5017, qui reliait Ouagadougou à Alger, transportait 118 personnes dont 51 Français. Un numéro d’urgence a été mis en place : 01 43 17 56 46.
«L’appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré», précise la présidence française dans un communiqué. «Il est exclu de retrouver des survivants», a indiqué le secrétaire d’Etat aux Transports Frédéric Cuvillier. Un détachement composé d’une centaine de soldats français est parti de la ville malienne de Gao pour sécuriser la zone du crash.
Une nouvelle réunion de crise se tenait à 9h ce vendredi à l’Elysée. Elle réunissait autour du chef de l’Etat, le Premier ministre Manuel Valls, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports).
Le président @fhollande a tenu ce matin une réunion au sujet de la disparition de l’avion d’Air Algérie #AH5017 pic.twitter.com/WNOxJFU9Fy
— Élysée (@Elysee) 25 Juillet 2014
Accident ou attentat, «on ne doit exclure aucune hypothèse avant d’avoir tous les éléments», a dit Laurent Fabius. «Nous écartons un tir du sol», une hypothèse «improbable et impossible», a expliqué Frédéric Cuvillier, évoquant les «mauvaises conditions météorologiques».
«Il n’y a, hélas, aucun survivant», a confirmé François Hollande, vendredi en fin de matinée. Le président a précisé qu’«une boîte noire a d’ores et déjà été récupérée», ajoutant qu’elle sera «acheminée vers Gao et pourra donc être examinée dans les meilleurs délais».