La mairie de Paris, pour remédier aux cadenas qui affaiblissent les ponts, est à l’origine d’un site où les amants venus du monde entier publient leurs selfies devant ces ponts, suivis du hashtag #Lovewithoutlocks.
[image:1,l]
#Lovewithoutlocks : «l’amour sans cadenas»
Chaque jour, les couples, venant de l’étranger, se dirigent vers la cité pour accrocher un cadenas sur le Pont des Arts : témoin de leurs amours éternels. Le pont de l’Archevêché près de Notre-Dame et la Passerelle Léopold-Sédar-Senghor conduisent également les amoureux à leurs grilles. Seulement, ces grilles ne résistent pas au poids des cadenas, ni au vandalisme qui abîment les ponts de Paris.
Intéressante initiative @Paris lance son site vs #cadenasdamour http://t.co/nC2tq74s34 #lovewithoutlocks #socialmedia pic.twitter.com/a7P2aczyml
— Yan Rodriguez (@yan_rodriguez) 12 Août 2014
#Lovewithoutlocks est le hashtag créé par la mairie de Paris comme solution aux ponts détériorés.
Parce que nos ponts ne résisteront pas à votre amour, remplacez vos cadenas par des selfies #lovewithoutlocks pic.twitter.com/OZS4qrZUBk
— Paris (@Paris) 11 Août 2014
En quoi consiste-t-il ?
Les amoureux qui viennent à Paris pourront symboliser leurs sentiments par un selfie, toujours accompagné du hashtag : #Lovewithoutlocks, devant les ponts. Une autre façon de sceller une histoire d’amour à Paris, moins dangereuse.
C’est mieux sans tout ces cadenas! Améleiorer-toi petit pont. #lovewithoutlocks pic.twitter.com/KNXtid2ln4
— Felipe Costa S. (@PouletMagic) 12 Août 2014
La mairie a créé un site où la totalité des photos, prises par les touristes, suivies du hashtag #Lovewithoutlocks est répertoriée afin d’alléger les ponts de ses cadenas.
De plus, à partir du mercredi 13 août, des autocollants à l’effigie d’un cadenas barré : «nos ponts ne résisteront pas à votre amour» seront visibles aux endroits concernés par la campagne #Lovewithoutlocks.
Le danger des cadenas
L’accumulation des cadenas sur les ponts de Paris est à l’origine de plusieurs problèmes :
– La détérioration des ponts : «Si un bout du grillage tombe alors qu’un bateau passe en dessous, c’est très dangereux» explique Jean-Pierre Lecoq, maire UMP du VIe arrondissement, en août 2013. Juin 2014, deux grilles du pont des Arts s’écroulent, côté pont, sous le poids des cadenas. «Les deux grilles qui se sont affaissées ont été remplacées temporairement par des planches de bois» signale l’adjoint en charge de la Culture, Bruno Julliard (PS), à l’AFP (Agence France-Presse).
#lovewithoutlocks pic.twitter.com/HFFMrZOpDl
— Loïc Haÿ (@LoicHay) 12 Août 2014
– Le vandalisme : Août 2013, Le Figaro publie le témoignage d’un agent de la ville : «L‘autre problème, ce sont les voleurs qui arrachent les grillages pour récupérer les cadenas et revendre le métal. Les parties restantes sont dangereuses»
Trous béants, un enfant peut tomber dans la Seine #lovewithoutlocks #nolovelocks Vandalisme : http://t.co/PqeqkfY9GV pic.twitter.com/nMATjaSJBu
— We Lock Love (@WeLockLove) 12 Août 2014
Avril 2014, deux étudiantes américaines, vivant à Paris, ont lancé une pétition contre la pratique d’accrocher des cadenas sur les ponts de leur ville d’adoption: No Love Locks. Aujourd’hui la pétition a rassemblé 9 523 signatures.