Alors que le corps d’Amedy Coulibaly devait être acheminé, mercredi, au Mali, les autorités du pays ont refusé au dernier moment d’inhumer le djihadiste. Pour l’instant, son corps est toujours entreposé à l’institut médico-légal de Paris.
[image:1, l]Les deux frères Kouachi ont été inhumés la semaine dernière en France, mais les autorités peinent désormais à organiser les obsèques d’Amedy Coulibaly.
Le corps de l’auteur de la prise d’otages de l’épicerie casher Porte de Vincennes et de l’assassinat d’une policière à Montrouge devait être rapatrié mercredi après-midi par avion au Mali, son pays d’origine. Mais les autorités maliennes ont refusé au dernier moment d’accepter sa dépouille sur leur territoire, révélait Le Parisien mercredi soir sur son site.
Des informations confirmées par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, jeudi matin, qui « imagine » que Coulibaly « sera enterré en France ». En attendant de trouver une solution, la dépouille de l’homme de 32 ans reste entreposée à l’institut médico-légal de Paris.
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Toujours selon Le Parisien, les autorités de Grigny (Essonne), la commune d’origine d’Amedy Coulibaly, n’ont pas reçu de demande d’inhumation de la part de la famille du terroriste.
La municipalité ne pourrait pas refuser une inhumation sur place. La loi prévoit en effet que l’inhumation peut avoir lieu dans la commune où le défunt habitait, où il est décédé ou encore là où se trouve le caveau familial.