Les locaux de Facebook à Hambourg ont été vandalisés samedi soir. Le réseau social est au sein de plusieurs controverses qui ont ébranlé son image – évasion fiscale, mauvaise gestion des données personnelle, maintien des messages à caractère raciste sur fond d’arrivée massive de migrants, et censure des photos dite sexiste dénoncée par le mouvement Free Nipple.
« Facebook dislike » : ces mots ont été tagués en rouge sur les murs du siège allemand de Facebook, à Hambourg, samedi 12 décembre. Vers 21 heures, un groupe de quinze à vingt personnes masquées et habillées en noir a lancé sur le bâtiment des récipients remplis de peinture, ainsi que des pierres et des fumigènes.
Un texte anonyme publié sur le site Indymedia revendique cette action. « Nous avons “hacké” le “portail” de Facebook en Allemagne », peut-on lire dans ce long message en allemand, qui accuse le réseau social de ne pas respecter la vie privée, de ne pas supprimer les messages racistes et de participer au programme de surveillance de la NSA. Ces derniers mois, Facebook a été particulièrement critiqué en Allemagne pour les nombreux commentaires hostiles aux réfugiés publiés sur le réseau social.