Une explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg, en Russie, a tué 14 personnes et blessé cinquantaine d’autres ce lundi. Une enquête pour « acte terroriste » a été ouverte, et le kamikaze viendrait du Kirghizstan.
Lundi en début d’après-midi, l’explosion d’une bombe artisanale dans le métro de Saint-Pétersbourg sur une ligne très fréquentée, a fait au moins quatorze morts et près de 50 blessés, selon la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova. Elle intervient alors que l’organisation Etat islamique a appelé à frapper la Russie après son intervention militaire en Syrie en soutien au régime Assad.
Aucune revendication n’avait encore été émise, ce matin, mais l’enquête suit désormais la piste terroriste. Un premier suspect a par ailleurs été identifié : « Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg était un ressortissant kirghiz », a déclaré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité kirghiz, Rakhat Saoulaïmanov. Il a été identifié comme étant Akbarzhon Jalilov, né à Osh en 1995.
Moins d’une heure après, les enquêteurs ont trouvé une autre bombe similaire dans une autre station éloignée, Place-Vosstania. Elle a été désamorcée sans faire de dégâts. Saint-Pétersbourg a annoncé trois jours de deuil.