La Commission internationale d’enquête sur la Syrie de l’ONU a ouvert une enquête sur des attaques chimiques présumées du régime contre des localités contrôlées par des rebelles.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité New York, la Commission internationale d’enquête sur la Syrie mandatée par les Nations Unies a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’usage de bombes au chlore dans des attaques de l’armée syrienne contre des civils.
« La Commission a reçu de multiples informations -qui sont actuellement en cours d’investigation- selon lesquelles des bombes contenant apparemment du chlore auraient été utilisées dans la ville de Saraqeb, dans la province d’Idleb et à Douma dans la Ghouta orientale », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le président de la commission, Paulo Pinheiro, a également dénoncé le siège imposé à la Ghouta orientale, toujours contrôlée par les rebelles, estimant que « les raids aveugles et la privation volontaire de nourriture des populations civiles constituent des crimes internationaux ».
Cette dernière avait conclu l’an dernier à la responsabilité de Damas dans l’attaque meurtrière au gaz sarin le 4 avril 2017, qui avait fait plus de 80 morts.