Alors que la mouvance écologiste semble intimement liée au combat anti-nucléaire, une nouvelle génération de jeunes militants s’affirme comme largement favorable à ce type d’énergie. Plus qu’un choix, le nucléaire est une nécessité pour le jeune réalisateur-militant Robert Stone. L’un de ses soutiens, l’expert des questions environnementales Michael Shellenberger déclare ainsi que l’énergie nucléaire peut contribuer à alimenter en électricité un monde de « 7 à 10 milliards de personnes, sans tuer le climat ». La principale mission du nucléaire : répondre aux besoins toujours grandissants d’une humanité toujours plus nombreuse, le tout sans contribuer au réchauffement climatique.
Ce documentaire veut amener les gens à penser différemment le nucléaire. Tous ceux qui sont à l’origine de ce documentaire sont d’anciens militants environnementalistes, autrefois fervents opposants au nucléaire. « Croyez nous, on était des écologistes convaincus et le nucléaire, on détestait ça» affirme l’un d’eux. A travers sa propre histoire personnelle, Robert Stone veut convaincre les sceptiques et surtout s’opposer aux militants écologistes les plus radicaux. « Une minorité, très faible en nombre mais extrêmement active et politiquement puissante, qui freine le progrès. » selon le jeune réalisateur.
Robert Stone affirme que « Le nucléaire a la science derrière lui ». Le nucléaire serait donc capable de vaincre ses propres contradictions, le risque de catastrophe et le traitement des déchets radioactifs. Deux questions centrales qui alimentent les discours des activistes anti-nucléaires et les craintes d’un grand nombre de personnes indécises. Le but de ce film : provoquer un nouveau tournant environnemental en faveur du nucléaire. Si la route sera surement longue pour Robert Stone, le co-directeur du « Breakthrough Institute » Michael Shellenberger, pense que ce documentaire « marque le début d’un mouvement »