Un adolescent de 16 ans originaire de Fréjus (Var) est décédé la semaine dernière des suites d’une méningite. La direction de l’hôpital Lenval de Nice a confirmé, lundi 10 mars 2014, « avec tristesse » et « une pensée pour sa famille » le décès du jeune patient. C’est la quatrième victime de cette infection fulgurante en moins de trois semaines dans le département.
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Quatre cas mortels de méningite sont à déplorer sur la Côte d’Azur. Lundi 10 mars, la direction de l’hôpital Lenval, à Nice, confirmait le décès de Nathan Nieto, un jeune Fréjusien de 16 ans, qui a succombé des suites d’une méningite foudroyante. Depuis le début de l’année, la région PACA a recensé « 12 personnes touchées par une infection invasive à ménongocoque ». Selon Nice-Matin, un autre adolescent de 12 ans est toujours soigné pour les mêmes raisons, et est sorti de réanimation « en début de semaine dernière ».
Faut-il y voir pour autant le début d’une épidémie ? Apparemment pas puisque les analyses ont montré que les souches du virus ou sérogroupes contractés par ces différentes personnes sont bien distincts, selon l’Agence régionale de santé (ARS).
Quels symptômes ?
Selon l’OMS, les symptômes les plus fréquents sont : « raideur de la nuque, fièvre élevée, photophobie, état confusionnel, céphalées et vomissements ». « Même lorsque la maladie est diagnostiquée très tôt et qu’un traitement approprié est institué, entre 5 et 10% des malades décèdent, en général dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des symptômes », précise l’Organisation mondiale de la santé.
Et d’ajouter : « La méningite bactérienne peut entraîner des lésions cérébrales, une perte auditive ou des troubles de l’apprentissage chez 10 à 20% des survivants. La septicémie méningococcique est une forme plus rare mais plus grave (souvent mortelle) de méningococcie qui se caractérise par une éruption hémorragique et un collapsus circulatoire rapide. »
Comment attrape-t-on une méningite ?
Selon le site internet d’information dédié aux infections à méningocoque, « le méningocoque est une bactérie très fragile en dehors de son environnement naturel, l’arrière-gorge. Le risque de transmission est donc faible et il n’est ainsi pas nécessaire d’isoler les personnes ayant été en contact avec un malade. »
« Cette bactérie se transmet par le biais des sécrétions respiratoires ou salivaires, uniquement de personne à personne, à courte distance, face à face, par exemple par les postillons ou les baisers, mais en aucun cas par les objets, les animaux ou l’eau », précise le site. Prudence donc mais pas de panique !