Lundi 27 mars, Pyongyang a tiré deux missiles à courte portée vers la mer du Japon. Il s’agit des derniers essais en date d’une longue série de tests réalisés ces dernières semaines, selon l’armée sud-coréenne.
Colère de Séoul
« Nos forces armées ont détecté deux missiles balistiques à courte portée tirés depuis la région de Junghwa dans la province de Hwanghae du Nord (centre-sud) à 07H47 (22H47 GMT) en direction de la mer de l’Est », a indiqué l’état-major sud-coréen lundi. Les missiles ont parcouru environ 370 kilomètres avant de s’abîmer en mer du Japon, précise l’Etat major, ajoutant qu’il s’agit d’un « acte de provocation grave portant atteinte à la paix et à la stabilité de la communauté internationale ainsi que de la péninsule coréenne ».
En réaction à ces tirs, Séoul a annoncé un rehaussement de sa surveillance contre de nouveaux lancements, et un renforcement de ses capacités à « répondre de manière écrasante à toute provocation ».
Indifférence de Pyongyang
L’agence de presse d’État nord-coréenne KCNA ne s’est pas encore prononcée sur ces tirs, mais a rapporté vendredi que Pyongyang avait conduit un exercice de « drone d’attaque nucléaire sous-marin », « dans le but de mettre en garde l’ennemi contre une véritable crise nucléaire ». Cette arme permet de « s’infiltrer furtivement dans les eaux opérationnelles et de produire un tsunami radioactif à grande échelle (…) pour détruire les groupes d’attaquants navals et les principaux ports opérationnels de l’ennemi », a expliqué l’agence.
KCNA a également fait savoir que Pyongyang avait tiré mercredi des missiles de croisière stratégiques « équipés d’une ogive d’essai simulant une ogive nucléaire ».