La chute rapide d’une reine de beauté
Karolina Shiino, élue Miss Japon 2024, a dû renoncer à sa couronne le 5 février, à peine quelques semaines après son sacre. Cette décision fait suite à la révélation de sa relation avec un homme marié, un médecin également influenceur, dévoilée par le tabloïd japonais Shukan Bunshun.
La gestion de crise des organisateurs
Dans un premier temps, les organisateurs du concours ont tenté de gérer la crise en défendant leur Miss, affirmant qu’elle ignorait le statut marital de son compagnon.
Cette stratégie de protection s’est toutefois rapidement effondrée face aux révélations ultérieures, forçant un changement de position radical dans leur communication.
L’aveu et les excuses publiques
Après cette tentative initiale de défense, Karolina Shiino a finalement avoué avoir menti.
Dans un communiqué empreint de regrets, elle explique avoir cédé à « la peur et la panique » suite aux révélations médiatiques, présentant ses excuses sincères à ses supporters pour avoir trahi leur confiance.
Une succession compromise
Fait inhabituel dans l’histoire du concours, malgré l’existence de plusieurs dauphines, aucune ne reprendra le titre.
Selon la BBC, la position de Miss Japon restera vacante jusqu’à la prochaine élection prévue début 2025, soulignant la gravité de la situation aux yeux des organisateurs.
Une double controverse
Au-delà du scandale de sa liaison, Karolina Shiino avait déjà fait l’objet de critiques en raison de ses origines. Née en Ukraine, elle est la première Miss Japon non native du pays, ce qui avait suscité des débats sur sa légitimité à représenter la beauté japonaise.
Elle s’était défendue en affirmant son identité japonaise malgré son apparence physique différente.
Conclusion
Cette affaire illustre la pression particulière qui pèse sur les reines de beauté, soumises à des exigences strictes tant sur le plan moral que sur celui de la représentativité culturelle.
Le cas de Karolina Shiino met en lumière les défis auxquels font face les concours de beauté modernes, entre tradition, moralité et évolution des standards de représentation nationale.
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