“No find no fee”, ou « sans trouvaille, sans frais », c’est sous cette condition que la Malaisie a accepté le redémarrage des opérations de recherche des débris du Boeing du vol MH370, disparu il y a déjà dix ans, rapporte The New Straits Times (NST), un quotidien de premier plan dans le pays.

La décision a été spécifiquement prise par Anthony Loke Siew Fook, le ministre des Transports, qui a signé une proposition de la société Ocean Infinity, basée à Austin, Texas, et à Southampton, au Royaume-Uni. « L’initiative cible une nouvelle région d’environ 15 000 km² dans le sud de l’océan Indien, élaborée d’après les derniers ensembles de données analysées par la société », détaille le site d’actualités Free Malaysia Today. Il semble que cela a été suffisant pour convaincre Anthony Loke :

« Les responsables [d’Ocean Infinity] sont convaincus que, grâce à l’extension de la zone déjà scrutée, il est presque certain que de nouveaux éléments seront découverts. »

Le ministre a pris cet engagement au nom de son gouvernement, à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de l’avion, pour reprendre ces recherches.