Il y a deux ans, Celine et son partenaire ont décidé de déménager de l’Irlande du Nord pour s’établir au Vietnam, bouleversant ainsi leur mode de vie.
Abandonner son quotidien pour recommencer à l’autre extrémité du globe est ce qu’a entrepris Celine, une jeune femme irlandaise de 29 ans.
En 2023, elle et son époux Matthew, âgé de 34 ans, ont opté pour quitter leur terre natale afin de s’installer au Vietnam, attirés par un coût de vie plus attractif dans un environnement enchanteur.
Depuis leur installation à Hanoï, la capitale vietnamienne, ils y ont accueilli il y a six mois leur première enfant, une fille prénommée Éabha.
Il est clair que cette famille a réussi son intégration dans ce nouvel environnement.
Des bénéfices notables…
À Hanoï, ils louent un appartement pour 515 euros mensuellement, alors qu’en Irlande du Nord, Celine payait plus de 700 euros pour une résidence étudiante.
Ils dépensent aussi en moyenne 45 euros par semaine pour leur alimentation.
« La disponibilité de fruits et légumes frais rend les prix bien plus bas qu’en Irlande », confie Celine au Sun.
Sans grande surprise, ils dînent souvent au restaurant, où le coût est d’environ deux euros par personne.
« Les gens ici préfèrent sortir pour manger car les prix sont très abordables », ajoute-t-elle.
Celine mentionne également que son salaire d’enseignante suffit amplement pour subvenir aux besoins de la famille.
En 2024, le Vietnam a été reconnu comme le pays le plus économique pour les expatriés.
Globalement, 65 % des expatriés se disent contents de leur situation financière au Vietnam, ce qui n’est pas uniquement dû au bas coût de la vie. Près d’un expatrié sur cinq au Vietnam gagne jusqu’à 150 000 dollars (environ 140 000 euros) par an.
…mais aussi des défis
Aujourd’hui, Celine et son mari ne regrettent en rien leur choix. Cependant, elle admet que la pollution atmosphérique à Hanoï est problématique.
Le 3 janvier dernier, un épais smog a enveloppé la ville, affectant neuf millions de résidents avec un niveau de pollution 15 fois supérieur au maximum recommandé par l’OMS, rapportait alors l’AFP.
Celine indique que les pics de pollution sont fréquents de mars à décembre.
« Lorsqu’il fait froid, les habitants font des feux pour se réchauffer, ce qui empire la situation », explique-t-elle.
De plus, elle confesse avoir mis du temps à s’adapter à la barrière linguistique, mais elle parvient désormais à communiquer avec l’aide de traducteurs en ligne et en apprenant le vietnamien.
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.