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La vérité sur le nucléaire en Europe

10.09.2012 par La Rédaction
La vérité sur le nucléaire en Europe

L’incident chimique survenu dans la centrale alsacienne relance le débat du nucléaire. En France, 58 réacteurs sont en marche dans 19 centrales. Plus largement, l’Europe est le continent le plus nucléarisé au monde. Entre volonté d’indépendance énergétique et exigence de développement durable, les pays européens sont partagés.

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L’accident chimique survenu mercredi 5 septembre dans la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, relance le débat français sur le nucléaire.

Un tiers de l’électricité européenne est d’origine nucléaire

Dans la journée de mercredi, un dégagement de produits gazeux a fait deux blessés très légers dans la plus vielle centrale nucléaire de France. Cette centrale, en marche depuis 1977, avait déjà été au cœur d’un débat houleux pendant la campagne présidentielle. François Hollande, alors candidat, avait fait la promesse de fermer le site avant 2017.

En Europe, l’actualité nucléaire est aussi dense. Entre désir de développement durable et besoin d’indépendance énergétique, les pays européens mènent tous une politique différente, en fonction de leur dépendance actuelle au nucléaire. Malgré ces divergences d’opinion, le nucléaire représente aujourd’hui un tiers de l’électricité consommée sur le territoire européen.

La première centrale nucléaire est américaine

Dans le domaine nucléaire, si l’Europe est championne, ce sont les États-Unis qui arrivent en première position.

La première centrale nucléaire du monde a été bâtie sur le territoire américain. L’Experimental Breeder Reactor, a été construit en 1951 dans l’Idaho. Le premier réacteur du monde est entré en fonction le 20 décembre de cette année-là.

Les États-Unis sont, depuis, devenus le pays le plus nucléarisé du monde avec 104 réacteurs répartis dans 65 centrales nucléaires. Mais c’est l’Europe qui détient la palme du continent le plus nucléarisé, et de loin.

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58 réacteurs pour 19 centrales françaises

La première centrale européenne, construite à Marcoule, en Provence, est entrée en fonction le 7 janvier 1956. Cette même année, le Royaume-Uni a également mis en marche son premier réacteur, à Sellafield.

En Europe, c’est la France qui détient le record du nombre de réacteurs. Le deuxième pays le plus nucléarisé du monde possède 58 réacteurs répartis dans 19 centrales. Ces dernières produisent 74% de l’électricité consommée sur tout le territoire.

Deuxième pays européen pour sa production nucléaire, le Royaume-Uni. Placés en cinquième position sur l’échelle mondiale, les Britanniques possèdent 19 réacteurs en activité pour 9 centrales. Cette activité produit 22% de l’électricité nationale.

L’Europe : continent le plus nucléarisé

Plus loin dans le classement, l’Allemagne émet des réserves sur son activité nucléaire depuis plusieurs années. L’accident de Fukushima a été déterminant pour les derniers hésitants. L’Allemagne a décidé d’abandonner totalement sa production nucléaire d’ici à 2021. Actuellement, 17 réacteurs dans 12 centrales sont en marche et fournissent 28% de l’électricité nationale.

Le pays qui a connu le premier accident nucléaire majeur n’a pourtant pas abandonné ce mode d’énergie. L’Ukraine, placé en 8ème position dans le classement mondial produit 48% de son électricité nationale grâce à ses quatre centrales qui contiennent 15 réacteurs. Lors de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986, quatre réacteurs ont été arrêtés.

Alors que les pays nordiques sont réputés pour leur volonté de vivre au vert, la Suède est pourtant le 10ème pays mondial pour le nucléaire. La Suède possède 10 réacteurs dans 5 centrales et produit ainsi 48% de son énergie. Lors d’un référendum organisé en 1980, le pays a décidé d’arrêter progressivement sa production d’énergie nucléaire. Mais cette décision est aujourd’hui remise en cause et le pays songe à reprendre ses activités.

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La Pologne en quête de sa première centrale

En Pologne, l’énergie nucléaire est un vœu cher du gouvernement. Depuis plusieurs années, Varsovie cherche à obtenir les financements nécessaires à la construction d’une centrale. La mission pourrait bientôt être accomplie, puisque jeudi 6 septembre, la Pologne a annoncé la coopération de quatre groupes afin de construire la première centrale du pays. Aujourd’hui, la Pologne assure ses besoins en électricité à 90% grâce au charbon.

Certains pays s’engagent pour sortir du nucléaire

Les opposants farouches au nucléaire sont également nombreux en Europe. En chef de file, le Danemark. Pays considéré comme prince du développement durable sur le vieux contient, le Danemark a pris position, dès 1985, contre l’énergie nucléaire.

L’Autriche est également avant-gardiste sur le terrain du nucléaire. En 1978, une loi a été votée par le Parlement contre la production d’électricité d’origine nucléaire. Depuis, cette loi a été inscrite dans la Constitution.

L’Italie a arrêté toute sa production d’électricité d’origine nucléaire en 1987. Cette décision convenait parfaitement aux Italiens pendant toute la durée des années 1970, jusqu’à ce que le prix du pétrole augmente fortement. Le dossier nucléaire a donc été réexaminé en 2005. Celui-ci a été clos le 13 juin 2011. Par référendum, les Italiens ont décidé à 95% de dire non à la remise en marche de leurs réacteurs.

L’Espagne, grâce à ses 6 réacteurs, fournit 20% de l’électricité de son pays. En 1984, le pays a voté la fermeture de toutes ses centrales avant 2024. En février 2011, Madrid a décidé de laisser dix ans de plus au nucléaire espagnol. Un mois plus tard, l’accident de Fukushima survenait. Malgré tout, la crise économique aidant, L’Espagne préfère retarder sa sortie du nucléaire et privilégier aujourd’hui son indépendance énergétique.

La Rédaction


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