Alors qu’il devait se rendre en Arabie Saoudite, pour une visite rapide auprès du roi Abdallah, avant de se rendre au Laos, à l’occasion du Sommet Europe-Asie, François Hollande a effectué une visite de quelques heures au Liban. Le président français a réaffirmé l’engagement inconditionnel de la France auprès des Libanais.
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Avant de se rendre en Arabie Saoudite, le président français a effectué une visite surprise au Liban, durant à peine trois heures.
Le soutien inconditionnel de la France au Liban
Alors que le Liban est en proie à de grandes violences, en écho au conflit syrien, dont le point culminant est intervenu il y a deux semaines avec la mort du général Wissam al-Hassan, François Hollande s’est entretenu avec le président libanais Michel Sleimane.
A cette occasion, il a rappelé le soutien inconditionnel de la France auprès du Liban.
« Les Libanais doivent savoir que nous sommes à leurs côtés, » a-t-il déclaré. « Nous considérons que le Liban est un modèle d’unité, qui a vécu tant de difficultés, et que tout doit être fait pour préserver cette unité. »
François Hollande a également affirmé qu’il envisagerait tous les moyens d’actions si le Liban venait à être une victime collatérale du conflit syrien. « Concernant les menaces de déstabilisation, le Liban doit être protégé, » a-t-il déclaré, ajoutant, « je rappelle à tous ceux qui auraient intérêt à déstabiliser le Liban que la France s’y opposera de toutes ses forces. »
Prôner le dialogue entre les différents mouvements
En rencontrant le président de la République libanaise, Michel Sleimane, François Hollande lance également un message à l’adresse des forces qui s’opposent en Syrie, comme au Liban. Depuis le début du conflit syrien, Michel Sleimane prône une politique de dialogue entre les différentes factions.
Le Liban est actuellement partagé entre les partisans du régime de Bachar al-Assad, alaouites pour la plupart, et l’opposition anti-syrienne, incarnée notamment par le « mouvement du 14 mars » qui demande la démission du Premier ministre libanais Najib Mikati, accusé d’être trop proche du régime syrien.