En République centrafricaine, alors que le président Bozizé a repris la main sur le ministère de la Défense, les rebelles ont accepté des pourparlers de paix. La force d’interposition menace les rebelles quant au franchissement d’une « ligne rouge » située à Damara.
Ce mercredi 2 janvier, le président centrafricain François Bozizé a limogé son fils du ministère de la Défense pour reprendre lui-même l’armée en main. Les soldats centrafricains ont été pour l’instant incapables de résister à l’avancée des rebelles, qui exigent le départ du pouvoir du président Bozizé.
Vers des pourparlers de paix
En trois semaines, la coalition rebelle du Séléka a conquis la majeure partie du territoire. Cependant, mercredi, elle a décidé de stopper sa progression face à la détermination de la force africaine d’interposition destinée à l’empêcher de marcher sur la capitale, Bangui.
Des négociations devraient débuter dès le 8 janvier à Libreville, la capitale du Gabon.
Ne pas franchir la « ligne rouge »
De son côté, la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) a clairement prévenu la rébellion que toute tentative de marcher sur Bangui serait considérée comme « une déclaration de guerre ». Ils s’engageraient alors dans un conflit armé contre les 10 États d’Afrique centrale.
La « ligne rouge » que constitue Damara ne doit être franchie ni par les rebelles ni par l’armée centrafricaine.
Les effectifs de la Fomac devraient atteindre 760 hommes à la fin de la semaine. 600 soldats français s’ajoutent à ces effectifs, officiellement présents seulement pour protéger ou évacuer les ressortissants français.