Bachar al-Assad, qui n’avait pas fait d’apparitions publiques depuis plusieurs mois, s’est exprimé devant ses partisans, dimanche 6 janvier. Inflexible, Bachar al-Assad a réitéré ses condamnations à l’encontre des ennemis de la Syrie. Le président syrien a également promis un dialogue national, à l’issue des opérations militaires.
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Pour la première fois depuis sept mois, le président syrien s’est exprimé, en public, à l’occasion d’une intervention retransmise à la télévision nationale.
Pour un dialogue, après les opérations militaires
Le président, après avoir été acclamé par son public, a appelé à de nouvelles élections, un dialogue national qui ne pourra se dérouler qu’à la fin des opérations militaires.
Bachar al-Assad, qui a regretté n’avoir pas pu entamer de négociations avec l’opposition – selon les termes de sa charte, la Coalition nationale syrienne refuse de dialoguer avec le régime – a affirmé qu’une éventuelle transition ne pourrait avoir lieu selon les « termes de la constitution ».
Bachar al-Assad accuse les insurgés de vouloir la partition de la Syrie
Durant ces quelques minutes d’intervention, Bachar al-Assad a réitéré son accusation contre les groupes terroristes sont venus rejoindre les rangs de l’opposition syrienne.
Selon ce dernier, l’opposition est constituée d’insurgés, membres d’al-Qaïda, dont le seul objectif est de diviser la Syrie et de conduire à la partition.
« La nation est à tous et nous devons la protéger, » a scandé le président syrien.
Fin de l’ingérence étrangère
Face au rôle que jouent certains pays comme le Qatar et l’Arabie Saoudite dans le conflit, Bachar al-Assad a également demandé la fin des « ingérences étrangères ».
« Les pays impliqués doivent s’engager à arrêter de financer l’armement et les hommes amés doivent arrêter les opérations terroristes, nos forces cesseront ensuite immédiatement les opérations militaires, tout en conservant le droit de répliquer, » a affirmé le président.