Un soldat turc a été tué ce weekend dans le sud-est du pays et un siège régional de l’AKP, le parti au pouvoir, a été touché par une bombe. Duex autres ont été tués et trois autres blessés aujourd’hui lorsque leur vehicule a roulé sur une mine, selon des sources de sécurité turque.
Le premier ont, un capitaine, a été tué dans l’attaque vendredi d’un poste militaire dans le district de Beytussebap, dans la province de Sirnak, frontalière avec la Syrie et l’Irak. L’attaque a été attribuée par l’armée à l’organisation séparatiste de la terreur, qui désigne le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
De plus, hier, à Semdinli – zone de l’extrême sud-est du pays située à l’intersection des frontières avec l’Irak et l’Iran – deux soldats ont été tués et trois autres blessés lorsque leur véhicule a sauté sur une mine posée par les rebelles. L’armée a par ailleurs confirmé sur son site internet la disparition de 11 douaniers et de leur chauffeur dans la région de Van, dans l’est du pays. Précisant que le groupe avait été enlevé il y a deux jours au poste frontalier de Kapikoy, qui sépare la Turquie de l’Iran.
Cette attaque est la dernière en date en un mois d’escalade de la violence entre forces turques et séparatistes kurdes. Depuis le début de l’offensive, l’armée, qui a essuyé environ 50 morts, dit avoir tué plus de 770 rebelles kurdes, selon l’agence officielle Anatolie. Un chiffre qui reste invérifiable.