Dans un discours devant la XXème Conférence des ambassadeurs, François Hollande a appelé l’opposition syrienne à former un gouvernement de transition. Deux jours plus tard, la France réunissait une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU pour aborder les problématiques humanitaires du conflit syrien. La communauté internationale tente de dessiner les options de l’après Bachar al-Assad.
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Au Conseil de sécurité de l’ONU, Laurent Fabius s’est exprimé en faveur d’une mobilisation internationale humanitaire pour venir en aide aux civils syriens. Deux jours plus tôt, lors de la XXème Conférence des ambassadeurs, François Hollande s’engageait également sur le dossier syrien et demandait à l’opposition de former un gouvernement de transition.
La France, impuissante militairement, s’engage à mettre tous les moyens dont elle dispose pour assurer le bon déroulement des opérations humanitaires aujourd’hui et la bonne transition politique demain, lorsque le régime sera tombé.
Pourtant, sur place, la situation ne change pas et la transition politique n’est pas prévue. Pour Fabrice Balanche, dont l’interview est reportée dans ce dossier, l’issue du conflit syrien est incertaine, tant l’opposition au régime syrien est désunie et en désaccord profond.
Le conflit syrien pourrait durer encore plusieurs mois, voire plusieurs années. Et si, finalement, l’Armée syrienne libre défaisait le régime de Bachar al-Assad pour instaurer un gouvernement militaire en Syrie ?
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