Les banquets et repas sont essentiels lors des accueils officiels de chefs d’État étrangers lors de grandes rencontres diplomatiques. Toutefois, ces moments de diplomatie par la gastronomie ne se déroulent pas toujours sans accrocs, comme le relate « Politico » à travers plusieurs anecdotes de mésaventures culinaires.
Convaincre par le ventre est une stratégie éprouvée, c’est le principe de la gastrodiplomatie, qui utilise les repas officiels pour renforcer ou améliorer les relations entre les nations. Car « un repas fastueux peut aider à détendre des ambiances diplomatiques tendues ou à adoucir les répercussions d’une manœuvre politique controversée », selon Politico. Cependant, comme dans toute forme de diplomatie, « maîtriser l’art du banquet diplomatique n’est pas une mince affaire ». Le média basé à Bruxelles évoque plusieurs de ces incidents gastrodiplomatiques.
“Salade russe” à l’Otan
En juin 2022, lors d’un sommet de l’Otan à Madrid, une simple salade « provoque une controverse ». Ce plat, appelé “salade russe”, composé de pommes de terre froides, d’œufs durs, de petits pois, de carottes et de mayonnaise, gêne plusieurs invités, peu de temps après l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine. L’erreur est rapidement corrigée et, le jour suivant, le plat « est renommé ‘salade traditionnelle’ sur les menus », bien qu’il « ait été très apprécié le jour précédent ».
Jacques Chirac et la “mauvaise” cuisine britannique
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.