Le 28 novembre, la naissance d’Aïcha à Gaza s’est déroulée sous des auspices peu favorables, selon des termes rapportés par The Washington Post.

Le domicile d’Aïcha consistait en une tente fabriquée de bouts de tissus usés, érigée dans un camp précaire, insalubre et densément peuplé situé dans le secteur humanitaire d’Al-Mawasi, au sud de l’enclave palestinienne. Son arrivée coïncidait avec le début de l’hiver.

La vie d’Aïcha fut éphémère, ne durant que trois semaines. Elle est décédée le 20 décembre, succombant à la malnutrition et à l’hypothermie. La nuit précédant sa mort, les températures avaient drastiquement chuté. Au matin, son corps était devenu glacial, comme l’a déploré son père en deuil.

Depuis l’arrivée de l’hiver, au moins sept nourrissons de moins d’un mois ont perdu la vie à cause de conditions climatiques extrêmes. Un journaliste gazaoui a exprimé cette sombre réalité en évoquant « la tragédie des enfants de Gaza lors de l’hiver mortel » sur le site libanais Daraj.