Jour et nuit, parfois même aux heures les plus improbables, Elon Musk lance des attaques directes contre le Premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer. À cela s’ajoutent des appels pour la libération de Tommy Robinson, une figure de l’extrême droite. Utilisant sa plateforme X, le milliardaire montre un intérêt marqué, voire obsessionnel, pour les affaires du Royaume-Uni ces derniers temps. Cela au point de devenir un acteur majeur, voire manipulateur, du paysage médiatique et politique britannique, déplore The Times.

Depuis le début janvier, le futur ministre américain de l’Efficacité gouvernementale a réussi à remettre au cœur des débats la problématique des « grooming gangs », ces réseaux de pédocriminalité longtemps négligés par les autorités dans environ cinquante villes, principalement dans le nord désindustrialisé de l’Angleterre. « Les conservateurs et le parti de droite populiste Reform UK ont suivi Musk dans son appel à ouvrir une enquête nationale sur cette question« , rapporte le journal londonien.

Un sentiment d’inaccompli

Depuis les années 1970 et durant plusieurs décennies, les forces de l’ordre et les services sociaux locaux ont souvent minimisé les actes de prédation sexuelle perpétrés contre des milliers de jeunes filles, fréquemment originaires de quartiers défavorisés à population majoritairement blanche.

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