La multiplication des affrontements et la persistance de la guerre civile en Birmanie, suite au coup d’État de février 2021, ont impacté la production opiacée du pays. Selon un rapport du 12 décembre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la Birmanie a produit environ 994 tonnes d’opium en 2024, marquant ainsi une réduction de sa production pour la première fois en plus de trois ans. Cette information a été notamment relayée par Nikkei Asia.

Cette diminution de la production est attribuée à l’intensification des conflits dans les régions traditionnellement dédiées à la culture du pavot, notamment dans certaines zones de l’État Shan, situé à l’est du pays, qui représente à lui seul environ 80 % de la production nationale.

« L’État Shan, malgré sa pauvreté et son isolement, bénéficie d’un sol fertile et d’une altitude favorable à la culture de l’opium. Beaucoup de résidents ayant perdu leur emploi à la suite du coup d’État se sont tournés vers la culture de l’opium », rapportait un article.