Le mercredi 11 septembre, des mesures de rétorsion ont été prises par la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne à l’encontre de la compagnie aérienne Iran Air ainsi que plusieurs entreprises d’armement iraniennes. Ces dernières sont accusées d’avoir fourni des missiles Fath-360 à la Russie, qui les utiliserait dans le conflit en Ukraine.

Abbas Araghchi, le ministre des Affaires étrangères iranien, a ouvertement critiqué ces trois nations, les accusant de s’être appuyées sur des « informations erronées ». Il a fermement déclaré : « L’Iran n’a envoyé aucun missile balistique à la Russie, absolument aucun ! »

Le journal Jam-é-Jam, connu pour être proche du régime de Téhéran, a lui aussi pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère être des « mensonges » propagés par les Occidentaux en ce qui concerne les envois de missiles.

Cependant, de manière assez inattendue, cette situation a également suscité des critiques à l’encontre de Moscou. « La Russie endommage les intérêts de l’Iran en soutenant le développement du corridor de Zanguezour, et l’Iran est sanctionné pour des accusations infondées de livraison de missiles balistiques à la Russie », a déploré l’ancien député Ali Motahari, cité dans les médias locaux.

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