Depuis le 17 septembre, le monde a été témoin d’une guerre de nouveau genre marquée par les explosions simultanées de milliers de bipeurs du Hezbollah, culminant avec l’élimination de Hassan Nasrallah, figure emblématique de la résistance, le 27 septembre. Ce tournant, selon plusieurs commentateurs, a non seulement changé la dynamique régionale mais a également redéfini la carrière et la réputation de Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien.

Longtemps cible de critiques acerbes, notamment concernant la gestion des otages du Hamas, les pertes humaines à Gaza, et l’absence d’une stratégie claire pour l’avenir, Nétanyahou, surnommé « Bibi », a cependant tenu bon. Aujourd’hui, il récolte les fruits de ce que de nombreux observateurs considèrent comme un coup de maître au Liban.

« Près d’un an après le 7 octobre, Nétanyahou a réalisé un revirement spectaculaire », rapporte un article de la chaîne américaine CNN, publié deux jours après la confirmation de la mort de Nasrallah. « Son soulagement est palpable, marquant un changement drastique après l’année la plus tumultueuse de sa carrière politique », ajoute David Rosenberg dans Foreign Policy.

« Bien que ces succès des dernières semaines ne représentent pas la ‘victoire totale’ que Nétanyahou avait promis à Gaza, ils demeurent néanmoins un accomplissement militaire et de renseignement d’une magnitude peut-être historique », écrit un éditorialiste de gauche israélien dans le magazine américain.

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« Nétanyahou a réussi à renfiler son costume de M. Sécurité et à se profiler comme un Winston Churchill des temps modernes », selon