À l’arrivée de la voiture de l’ambassadeur américain au terminal portuaire de l’Angola, sur la côte Atlantique, l’accueil des dockers a été chaleureux, marqué par des cris de joie : “Les Américains, on vous aime !”

Cette affection pour les États-Unis est assez remarquable dans un pays qui a été, par le passé, une arène de la guerre froide, puis un partenaire de Moscou avant de devenir le plus grand bénéficiaire des prêts chinois en Afrique. Toutefois, cet enthousiasme n’est pas sans arrière-pensées.

En effet, les États-Unis jouent un rôle clé dans le financement du corridor de Lobito, une voie ferrée historique qui reliera bientôt les zones riches en minerais de la République démocratique du Congo (RDC) au port angolais de Lobito.

Ce projet colossal, qui vise à connecter l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest, est estimé à un coût minimal de 10 milliards de dollars (environ 9,5 milliards d’euros) selon les prévisions du gouvernement angolais. Il inclut non seulement la rénovation et l’expansion du réseau ferroviaire mais aussi la construction de nouvelles routes, ponts, infrastructures énergétiques et agricoles, un réseau de télécommunications amélioré et, à plus long terme, l’extension de la ligne de chemin de fer.

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