Modifications proposées par le gouvernement suédois concernant l’attribution de la nationalité
La semaine passée, deux études importantes commanditées par le gouvernement suédois ont été rendues publiques, mettant en lumière des propositions significatives concernant les politiques de nationalité. La première étude suggère de complexifier l’obtention de la nationalité suédoise, tandis que la seconde ouvre la possibilité de son annulation sous certaines conditions. Ces propositions, si elles sont adoptées, renforceront les mesures déjà existantes qui visent à diminuer l’attrait de la Suède, un pays autrefois considéré comme particulièrement ouvert et accueillant.
Actuellement, il est nécessaire de résider en Suède pendant au moins cinq ans de manière légale pour prétendre à la nationalité. Toutefois, si les recommandations du rapport du 14 janvier sont suivies, cette durée pourrait être prolongée à huit ans. Kirsi Laakso Utvik, la juge responsable de ce rapport, a également plaidé pour des critères d’admissibilité plus rigoureux. Selon la radiotélévision publique SVT, les candidats devront démontrer qu’ils mènent une vie « honorable et ordonnée ».
De plus, les futures demandes de nationalité pourraient être rejetées pour plusieurs raisons. Parmi celles-ci figurent le non-paiement des dettes, une condamnation à une peine de prison de deux ans ou plus, que ce soit en Suède ou à l’étranger, ou encore si la personne est considérée comme une « menace » par les autorités policières.
Il sera également exigé des candidats qu’ils démontrent leur capacité à subvenir à leurs besoins sans avoir recours aux aides sociales pendant plus de six mois au cours des trois dernières années. Un niveau de connaissance suffisant de la langue et de la culture suédoises sera aussi demandé pour pouvoir prétendre à la nationalité.
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.