Un pouvoir sans précédent
Elon Musk prend les rênes du Department of Government Efficiency (DOGE), une entité non-fédérale créée par Donald Trump. Sans rémunération gouvernementale et responsable uniquement devant le président, le milliardaire dispose désormais d’un contrôle extraordinaire sur les 2,2 millions d’employés fédéraux américains. Son objectif affiché : réduire de moitié les dépenses de la fonction publique.
La stratégie du départ volontaire
Reprenant sa tactique appliquée chez Twitter/X, Musk propose aux fonctionnaires fédéraux un plan de départ volontaire avec huit mois de salaire. Cette initiative, qui a déjà séduit 50 000 employés, soulève des questions légales et budgétaires.
Les syndicats dénoncent une manœuvre illégale, tandis qu’un juge fédéral a temporairement suspendu ce programme.
Des cibles stratégiques
Le DOGE cible en priorité l’USAID (aide internationale), le département de l’Éducation et potentiellement la Défense. L’accès sans précédent de l’équipe de Musk à des données sensibles (numéros de sécurité sociale, informations médicales, contrats gouvernementaux) inquiète les experts et les élus démocrates.
Le contrôle du système de paiement du Trésor américain par le DOGE suscite particulièrement des préoccupations.
Une équipe controversée
Les « DOGE kids », une équipe de jeunes collaborateurs de 19 à 25 ans issus des entreprises de Musk, gèrent ces transformations majeures.
Leur jeunesse et leur manque d’expérience dans l’administration publique soulèvent des inquiétudes quant à leur capacité à gérer une structure aussi complexe que l’État fédéral.
Réactions et opposition
Les experts, dont Linda Bilmes et John Donahue de Harvard, critiquent cette approche radicale. Les démocrates s’inquiètent des risques de politisation de la fonction publique et de l’accès aux données sensibles.
Cependant, les républicains restent largement silencieux face aux décisions de l’administration Trump.
Conclusion
L’intervention de Musk dans l’administration fédérale marque un tournant historique dans la gouvernance américaine. Cette expérience sans précédent de « privatisation » du management public soulève des questions fondamentales sur l’équilibre des pouvoirs, la protection des données et l’avenir de la fonction publique américaine. Alors que certains y voient une opportunité de modernisation, d’autres craignent une déstabilisation durable des institutions fédérales.
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