Musk, le nouveau Kissinger ?
En rappelant les premiers mois de la présidence de Trump en 2017, durant lesquels il avait également dialogué avec Xi et l’avait reçu à Mar-a-Lago en avril, le South China Morning Post souligne un précédent qui n’incite pas à l’optimisme :
« Toutefois, seulement quelques mois après la visite de Trump en Chine en novembre 2017, son administration a initié une guerre commerciale qui perdure jusqu’à ce jour. »
La tension risque de s’accentuer, compte tenu de l’engagement pris par Trump pendant sa campagne de taxer à 60 % tous les produits chinois désirant entrer sur le marché américain.
Selon le SCMP, la diplomatie chinoise espère pouvoir compter sur Elon Musk comme un intermédiaire privé entre Pékin et la Maison-Blanche. Le vice-président chinois, Han Zhang, a d’ailleurs rencontré Musk, qui agit comme un vice-président non officiel, après sa discussion avec J. D. Vance.
Les investissements considérables du magnat de la technologie en Chine, ainsi que ses précédentes interactions avec les dirigeants chinois, pourraient lui conférer un rôle durant les quatre prochaines années semblable à celui d’Henry Kissinger, l’ancien secrétaire d’État américain reconnu pour avoir facilité l’établissement des relations entre Washington et Pékin sous l’administration de Richard Nixon, d’après le SCMP.
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.