Le golfe du Mexique a toujours attiré les âmes conquérantes et ce, depuis fort longtemps. Au début janvier, Donald Trump, alors président élu des États-Unis, a émis plusieurs déclarations provocatrices visant à étendre son influence. Il avait alors le Groenland, le Canada et également le golfe du Mexique dans le collimateur. Il proposait de le renommer « golfe d’Amérique », une appellation qui, d’après lui, « sonnait bien », comme il l’avait affirmé le 7 janvier.

« Le golfe du Mexique a toujours été un lieu convoité par les puissances coloniales, en raison de ses vents alizés favorables, ses ports stratégiques, ses ressources halieutiques et ses crustacés, sans oublier les riches gisements de pétrole et de gaz nichés sous son fond marin », rapporte The Washington Post.

Cette étendue d’eau de 1,55 million de km2 « était autrefois le centre névralgique de routes commerciales florissantes entre les empires maya et aztèque. Elle constituait également une source précieuse de poissons et de sel, deux ressources essentielles au commerce de l’époque. » Le nom ‘Mexica’, « tel que les Aztèques se désignaient eux-mêmes dans leur langue, le nahuatl », a été à l’origine du nom actuel du golfe, explique le journal américain.

Par la suite, les explorateurs espagnols « ont intégré cette perle à leurs territoires conquis lors des grandes explorations européennes. Ils ont alors nommé ce large littoral courbé ‘Golfo de Nueva España’ [Golfe de la Nouvelle Espagne] sur leurs cartes. »