« Les déménageurs et les gendarmes ont tout embarqués… » : cette femme et ses deux filles se retrouvent à la rue pour une raison sordide

Expulsion dramatique d’une famille pour troubles de voisinage

Une mère de famille prénommée Stella et ses deux filles adolescentes ont vécu une expulsion brutale de leur logement à Saint-Lys, près de Toulouse. Cette situation dramatique résulte non pas d’impayés de loyer, mais de conflits de voisinage persistants, soulevant des questions sur la violence de certaines procédures d’expulsion.

Une expulsion éclair et traumatisante

« J’ai été prévenue la veille à 17h », témoigne Stella auprès de France 3 Occitanie. Le lendemain matin à 9h, les forces de l’ordre et les déménageurs se présentaient à son domicile.

Cette mère de deux filles de 12 et 13 ans, qui travaille et payait régulièrement son loyer, s’est retrouvée brutalement à la rue le 31 octobre 2024.

Deux ans de conflits de voisinage

Les tensions ont débuté dès 2019 avec les copropriétaires de la résidence :

  • Plaintes pour le bruit des enfants jouant
  • Amendes pour tapage (68 euros)
  • Reproches concernant la musique pendant le ménage « Je n’ai plus le droit de respirer en fait », résume Stella, décrivant une accumulation de plaintes ayant conduit à son expulsion.

Des conséquences dévastatrices

La situation a entraîné :

  • La séparation de la famille
  • L’hébergement temporaire de Stella chez sa sœur
  • Le placement des enfants chez leur père
  • Le risque de perdre tous ses meubles faute de solution de stockage avant le 30 novembre

« C’est juste affreux. Le fait d’être séparée d’elles, c’est ce qui me fait le plus de mal », confie cette mère désemparée.

Un cadre légal strict

Malgré l’apparente sévérité de la sanction, l’avocate de Stella confirme la légalité de la procédure.

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La loi autorise effectivement la résiliation d’un bail et l’expulsion pour troubles répétés du voisinage, même en l’absence d’impayés de loyer.

Conclusion : Un appel à l’aide

Actuellement, cette fonctionnaire a déposé une demande prioritaire pour un logement social, espérant reconstituer son foyer.

Son histoire soulève des questions sur l’équilibre entre le respect de la tranquillité des voisins et la protection des familles locataires, particulièrement lorsque des enfants sont concernés.

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