Devant une Assemblée nationale placée sous haute sécurité, Nicolás Maduro a assumé pour la troisième fois consécutive le rôle de président de la République le vendredi 10 janvier. L’homme, qui a succédé à Hugo Chávez, “a promis que son mandat de six ans serait une ère de paix pour la nation”, selon ce que rapporte le quotidien El Universal, qui ajoute que 125 pays et organisations internationales ont envoyé des représentants pour assister à la cérémonie.

À l’exception de ses alliés les plus fidèles, aucun autre dirigeant mondial n’était présent. L’authenticité de sa réélection est contestée par l’opposition et certains segments de la communauté internationale, qui l’accusent de fraude électorale. Le jour de l’inauguration, les États-Unis ont déclaré qu’ils augmentaient la récompense pour la capture de Maduro à 25 millions de dollars (environ 24 millions d’euros) et celle pour son ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, à 15 millions de dollars (environ 14,5 millions d’euros). Cabello est considéré comme le principal architecte de la répression dans le pays.

Maduro, pour sa part, semble ignorer ces critiques. “Le pouvoir que me confère la Constitution ne vient pas d’un gouvernement étranger… ni d’une oligarchie”, a-t-il déclaré, des propos qui ont été relayés par Telesur.

Manifestations et arrestations

La veille de l’investiture