« Nous l’avons capturé. » C’est avec ces mots que le gouvernement israélien pourrait aujourd’hui réutiliser la célèbre phrase de Barack Obama annonçant la mort d’Oussama Ben Laden en 2011.

Il est clair que Yahya Sinwar représentait pour Israël ce que Ben Laden a représenté pour les États-Unis.

La disparition du dirigeant du Hamas, architecte des terribles événements du 7 octobre 2023, marque un tournant cathartique pour le peuple israélien et une victoire significative pour leur Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

À Washington, ainsi que dans d’autres capitales européennes et moyen-orientales, on espère désormais la fin des atrocités qui ont marqué Gaza au cours de la dernière année.

Deux figures obstinées

Yahya Sinwar et Benyamin Nétanyahou, tous deux connus pour leur intransigeance, semblaient ces dernières semaines fermer la porte à toute possibilité de cessez-le-feu.

Cependant, comme le soulignait John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche le mois dernier, « il peut sembler que quelque chose soit impossible, jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus. »

La chance de mettre fin au conflit est désormais à portée de main pour Benyamin Nétanyahou, s’il choisit de la saisir. Les raisons logiques et stratégiques ne manquent pas pour encourager le Premier ministre à profiter de cette opportunité.

Une aubaine sur le plan