Le vote du Parlement européen, qui s’est déroulé le 9 octobre, a abouti à une large majorité de 495 voix favorables contre 73 défavorables pour une résolution non contraignante critiquant la direction prise par le gouvernement géorgien. Cette résolution cible spécifiquement Bidzina Ivanichvili, fondateur du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, et figure influente de la politique en Géorgie. Ivanichvili est accusé de contribuer à la « dégradation de la scène politique » du pays.

Les mesures proposées par la résolution incluent la révocation du programme d’exemption de visa que l’UE offre aux citoyens géorgiens, ainsi qu’une exigence pour que le gouvernement de Tbilissi impose des sanctions envers la Russie, d’après les informations du journal géorgien Tabula.

De plus, les eurodéputés ont critiqué de manière virulente l’adoption de législations jugées oppressives envers les médias, les acteurs de la société civile (notamment via une loi sur les agents étrangers), et la communauté LGBTQI, promulguées en 2024. Ils ont enjoint la Commission européenne d’« évaluer » l’impact de ces lois sur le processus d’intégration de la Géorgie à l’Union européenne.