La Réponse Hondurienne aux Menaces de Deportation de Trump
En réaction aux déclarations de Donald Trump concernant le renvoi massif de migrants sud-américains, la présidente du Honduras, Xiomara Castro, a évoqué la possibilité de mettre un terme aux activités des bases militaires américaines sur le territoire hondurien. Cette annonce a été faite le mercredi 1er janvier, selon des informations rapportées par El País Honduras.
La cheffe d’État du Honduras, citée par Voz de América (VOA), a exprimé sa volonté de maintenir un « dialogue amical et constructif ». Toutefois, elle a fermement rejeté toute forme de représailles contre les migrants honduriens résidant aux États-Unis, qualifiant ces actions de « représailles inutiles ».
Le Honduras, après le Mexique, le Guatemala et le Salvador, figure parmi les pays d’où provient le plus grand nombre de migrants en situation irrégulière résidant aux États-Unis. VOA rappelle que près de 560 000 Honduriens vivent actuellement aux États-Unis, ce qui représente environ 5 % de la population totale du Honduras.
La présidente Castro a souligné : « En raison du danger que représente l’expulsion de nos compatriotes, nous devons envisager de revoir nos accords de coopération avec le Pentagone, en particulier dans le domaine militaire ».
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.