Etats-Unis : La chasse aux migrants est lancée, près de 14 millions de personnes pourraient être expulsées à cause du décret !

Les chiffres de la déportation

Dès la première semaine de son mandat, l’impact de la politique Trump se fait sentir : 4 094 migrants ont été déportés vers le Mexique, majoritairement des ressortissants mexicains. Toutefois, comme l’a souligné la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, ces chiffres ne représentent pas une « augmentation exceptionnelle » par rapport aux déportations habituelles.

L’ampleur du phénomène migratoire

Les estimations actuelles font état de 11 à 14 millions d’immigrés clandestins aux États-Unis, représentant environ 3 à 4% de la population totale américaine.

Parmi eux, plus de 40% sont des citoyens mexicains, et plus de 65% proviennent d’Amérique centrale, selon les chiffres officiels du gouvernement américain.

Les différents statuts des migrants

La situation est plus complexe qu’il n’y paraît, avec plusieurs catégories de migrants :

  • 870 000 personnes en attente d’examen de leur demande d’asile
  • Plus d’un million de bénéficiaires d’une « protection temporaire »
  • 500 000 jeunes sous statut « DACA »
  • 600 000 Vénézuéliens dont le statut de protection temporaire vient d’être annulé par Trump

Les premières mesures de Trump

Le nouveau président a rapidement mis en place plusieurs actions :

  • Déclaration de l’état d’urgence à la frontière sud
  • Suppression de l’application CBP One pour les demandes d’asile
  • Pressions diplomatiques sur les pays d’Amérique du Sud pour accepter les migrants expulsés

Les tensions diplomatiques émergentes

Les nouvelles politiques migratoires créent déjà des tensions internationales.

La Colombie, par exemple, a dû céder sous la menace de sanctions douanières et accepter le retour de centaines de migrants déportés, illustrant l’approche coercitive de l’administration Trump en matière de politique migratoire.

Conclusion

La politique migratoire de Trump marque une rupture nette avec l’administration précédente, privilégiant une approche plus restrictive et coercitive.

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Cette nouvelle orientation soulève des questions importantes sur le plan humanitaire et diplomatique, tout en promettant de transformer profondément le paysage migratoire américain dans les mois à venir.

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