Daisy Ridley éblouissante: «Cleaner», un film d’action palpitant à la manière de «Die Hard»!

Un Thriller d’Action Modeste mais Efficace

Dans l’univers cinématographique récent de Daisy Ridley, loin des épopées intergalactiques, on trouve une diversité rafraîchissante de projets, oscillant entre des thrillers domestiques captivants et des blockbusters familiaux classiques. Son filmographie, qu’elle construit indépendamment, inclut des films comme le thriller haletant « Magpie », la comédie dramatique introspective « Sometimes I Think About Dying » et le film sportif inspirant « Young Woman and the Sea ».

Sous la direction de Martin Campbell, vétéran des films de James Bond, Daisy Ridley ajoute à son répertoire avec « Cleaner », un film d’action à l’ancienne qui la voit suspendue à la façade vitrée d’un gratte-ciel, rivalisant avec les personnages de Tom Cruise et Bruce Willis. Bien que « Cleaner » soit un film d’action prévisible et sans grandes surprises, la présence énergique de Ridley en tant qu’héroïne d’action est si captivante qu’elle nous pousse à l’encourager, tant l’actrice que son personnage, Joey, la nettoyeuse en question.

Avant que Joey ne se retrouve en situation périlleuse en haut du One Canada Square à Londres, un des plus hauts bâtiments du Royaume-Uni, le film nous donne un aperçu de sa vie. Elle a un frère neurodivergent, Michael (interprété par Matthew Tuck), qui est sur le point d’être expulsé de son foyer d’accueil pour mauvaise conduite, au pire moment pour Joey. Elle est déjà en retard pour son travail de nettoyage de vitres, et la dernière chose dont elle a besoin est de devoir emmener Michael avec elle au travail pour gérer la crise, une routine qui semble s’imposer à elle malgré elle.

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Grâce à l’écriture approfondie du scénariste Simon Uttley, nous apprenons que Joey s’est déjà occupée de Michael durant leur enfance dans un foyer négligent — une responsabilité qu’elle n’a pas toujours bien gérée. Cependant, les épreuves de son enfance ont rendu Joey flexible, tant physiquement — elle devait se faufiler dans leur maison (Poppy Townsend White est excellente dans le rôle de la jeune Joey) — qu’émotionnellement, s’adaptant quotidiennement aux fluctuations dramatiques de sa vie. De plus, elle est opportunément une ex-militaire avec une endurance à toute épreuve.

En l’absence de John McClane, Joey est exactement le type de personne que vous voudriez comme allié si votre bâtiment était envahi par des terroristes prenant des centaines d’otages pour exécuter leur plan diabolique. Dans « Cleaner », les extrémistes qui attaquent l’entreprise énergétique dont Joey nettoie les vitres se nomment « Révolution Terrestre », se faisant passer pour des danseurs masqués engagés pour un gala de l’entreprise. Le groupe d’éco-terroristes est dirigé par deux leaders opposés : le calme Marcus (Clive Owen, étrangement sous-utilisé), qui cherche à exposer les méfaits environnementaux de l’entreprise, et l’implacable Noah (Taz Skylar), dont les intentions sont beaucoup moins nobles.

Le film trouve un certain plaisir à adopter les ficelles simplistes et quelque peu désuètes des films d’action des années 80. Cependant, l’intégration des préoccupations environnementales semble maladroite et superficielle. Malgré sa direction sans surprises, Martin Campbell gère le matériel avec l’assurance d’un réalisateur expérimenté, offrant ainsi un certain confort cinématographique. Ridley, quant à elle, relève avec brio chaque défi, que ce soit dans des séquences de combat bien chorégraphiées ou des moments plus calmes, comme lorsqu’elle fait équipe avec une policière compétente (Ruth Gemmell). Bien que la profondeur de leur alliance ne semble pas tout à fait crédible, Gemmell et Ridley s’efforcent de la rendre plausible dans cette collection de tropes d’action de Campbell.

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Au final, la véritable attraction reste Ridley, dont le dynamisme et le charisme captivent sur tous les écrans. La force est décidément avec elle.

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