Quels points communs partagent l’Indonésie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, la Thaïlande, la Malaisie, Cuba, la Bolivie et l’Ouganda ? À compter du 1er janvier 2025, l’Indonésie ainsi que ces huit nations seront intégrées en tant que membres partenaires au sein des Brics+, une coalition de nations émergentes développée à partir du groupe initial composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, qui s’est agrandi avec l’ajout de quatre pays supplémentaires en 2024. Ce bloc cherche à se positionner comme une alternative aux institutions mondiales traditionnelles, souvent perçues comme étant sous influence occidentale.

Parallèlement, l’Indonésie vise à devenir membre de l’OCDE, un ensemble de 38 économies développées, majoritairement issues de l’Occident. La presse nationale met en lumière les contradictions idéologiques entre les deux groupes. Par exemple, le périodique Tempo exprime des inquiétudes sur le fait que l’Indonésie puisse être vue comme un “partisan [du président russe Vladimir] Poutine” si elle devait adhérer aux Brics. De son côté, le Jakarta Post conseille aux autorités de “réfléchir sérieusement avant de prendre la décision de rejoindre les Brics”.

Jongler avec les alliances

L’initiative d’adhésion aux Brics, proposée dès le début du mandat du nouveau président indonésien