Un vol qui tourne au drame
Le 25 décembre, le vol 8432 d’Azerbaijan Airlines décolle avec 67 personnes à bord. L’Embraer 190 est repéré pour la dernière fois sur les radars près de Grozny, sa destination initiale. Deux heures plus tard, l’appareil s’écrase au Kazakhstan, faisant 38 victimes, dont l’équipage. Les premières investigations pointent vers un tir de missile russe sol-air, probablement issu d’un système Pantsir-S.
Les preuves d’une « interférence externe »
Azerbaijan Airlines confirme dans un communiqué « une interférence externe, physique et technique ». L’analyse de l’épave révèle de nombreux impacts d’éclats, particulièrement sur la partie arrière de l’appareil.
Un ancien expert du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) confirme la présence massive de fragments issus d’une explosion, corroborant la thèse du missile.
Un combat acharné pour la survie
Les données de Flightradar24 révèlent l’incroyable bataille menée par l’équipage. Pendant 74 minutes, l’avion a subi plus de 100 oscillations verticales extrêmes, atteignant des variations de ±8 300 pieds par minute.
Privés des systèmes hydrauliques, les pilotes n’ont pu compter que sur la poussée des moteurs pour maintenir un semblant de contrôle.
L’héroïsme de l’équipage
Le capitaine Igor Kshnyakin, le copilote Aleksandr Kalyaninov (ancien officier de l’armée de l’air) et la commissaire de bord Hokuma Aliyeva ont réussi l’exploit de traverser la mer Caspienne avec un appareil gravement endommagé.
Leur acharnement a permis de sauver 29 vies, malgré le refus d’un atterrissage d’urgence en Russie.
Un miracle technique
Les experts en aviation saluent unanimement la prouesse technique accomplie par l’équipage.
La trajectoire « montagnes russes » de l’appareil, documentée par Flightradar24, témoigne d’une lutte acharnée pour maintenir l’avion en vol malgré des conditions catastrophiques.
Conclusion
Le crash du vol 8432 restera dans les annales de l’aviation comme un exemple d’héroïsme et de professionnalisme. Face à une situation désespérée, l’équipage a réussi l’impossible en sauvant près de la moitié des passagers, au prix de leur propre vie.
Cette tragédie soulève également des questions diplomatiques graves concernant l’utilisation de systèmes de défense anti-aérienne à proximité des couloirs aériens civils.
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