Ce week-end a marqué une escalade notable dans les frappes aériennes d’Israël contre le Hezbollah, ciblant non seulement les localités du sud du Liban mais également la capitale, Beyrouth. Cette montée en intensité met davantage de pression sur le parti chiite, tandis que l’émissaire américain Amos Hochstein est attendu pour discuter d’un potentiel cessez-le-feu, selon des rapports de médias libanais et israéliens ce matin.

“Le message sanglant d’Israël : nos conditions ou le chaos”, titrait en première page le journal francophone L’Orient-Le Jour, après que Tsahal [l’armée israélienne] a réalisé deux frappes significatives à Beyrouth le dimanche 17 novembre. La première frappe, dans le quartier de Ras El-Nabaa, a entraîné la mort de deux individus, y compris un responsable des médias du Hezbollah ; la seconde, dans la rue Mar Élias, a fait quatre victimes, incluant un “chef du Hezbollah”.

En parallèle, les zones périphériques du sud de Beyrouth, considérées comme des bastions principaux du Hezbollah, ont subi d’intenses bombardements samedi et dimanche, suivant une semaine déjà marquée par d’intenses attaques.

D’autres localités et villes dans les régions est et sud du pays ont aussi été cibles de bombardements durant le week-end. Les frappes sur la ville de Tyr, effectuées dimanche, ont causé la mort de onze personnes, d’après le ministère de la Santé libanais.

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Progression des forces israéliennes sur le terrain

L’armée israélienne a