L’équipe de Joe Biden met tout en œuvre pour parvenir, avant le 5 novembre, à une trêve entre Israël et les groupes armés du Hezbollah au Liban et du Hamas à Gaza, dans l’espoir de faciliter la libération des otages. Malgré une ambiance légèrement optimiste ces derniers temps, les chances de succès semblent faibles.
Durant les derniers jours, « les diplomates font la navette dans la région du Moyen-Orient », rapporte le journal israélien Ha’Aretz. Effectivement, « l’équipe de Biden intensifie ses efforts avant le scrutin présidentiel » du 5 novembre pour encourager un accord de trêve avec le Hamas à Gaza et avec le Hezbollah au Liban.
Brett McGurk, conseiller de la Maison Blanche sur le Moyen-Orient, et Amos Hochstein, envoyé spécial, se trouvent en Israël depuis le jeudi 31 octobre. Parallèlement, William Burns, directeur de la CIA, est au Caire pour négocier avec les médiateurs égyptiens concernant la libération des otages israéliens capturés le 7 octobre et toujours détenus à Gaza, selon ce qu’indique The New York Times.
Récemment, les médias israéliens et américains « ont diffusé des prévisions plutôt optimistes », note Ha’Aretz. Cependant, « derrière cet optimisme », le journal israélien ajoute, « se dissimule une réalité moins prometteuse. Les perspectives d’un accord rapide sont minces », confirme The New York Times.
Gaza : un « petit accord » en discussion
Concernant Gaza, les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, qui ont repris grâce aux efforts de l’Égypte, des États-Unis et du Qatar, sont
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.